✯ être adulte, c'est être seul. (done)

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NOM ♡ FRANCIS, patronyme qu'elle tient de son paternel qui possède des origines françaises, alors que sa mère est amérindienne et vénézuelienne. PRÉNOM(S) ♡ MARLINE, une sorte de diminutif de Marilyn, inventé par ses parents. ÂGE ♡ vingt-trois ans, huit ans d'âge mental. DATE ET LIEU DE NAISSANCE ♡ 24 décembre 1987 à Philadelphie. NATIONALITÉ ♡ américaine. STATUT ♡ célibataire endurcie et convaincue. PROFESSION/ÉTUDES ♡ vendeuse dans un magasin de jouets, mais rêve d'un tout autre avenir. GROUPE ♡ workers. TRAITS DE CARACTÈRE ♡ naïve, rêveuse, candide, mutine, créative, passionnée, douce, perfectionniste, complexée, peureuse, attentionnée, timide, solitaire, énergique, souriante, enfantine, espiègle, taquine, délurée, bonne poire, insatisfaite, irresponsable, nostalgique, capricieuse, hystérique, maniaque, ordonnée, névrosée, dépressive, meurtrie, lunatique, têtue.

❝ the right profile ❞

atteinte du syndrome de peter pan ✖ ne conçoit pas une vie sans dessins animées, d'ailleurs ils occupent une place importante dans la vie de marline puisqu'ils constituent sa seule culture cinématographique ✖ l'amour lui est un sentiment étranger puis qu'elle n'est jamais tomber amoureuse, par ailleurs elle semble ne pas accorder d'importance à sa vie sentimentale ✖ asexuée, marline est toujours vierge et n'éprouve aucun intérêt particulier à l'égard du sexe, de toute façon c'est pour les grands tout ça ✖ marline est plus à l'aise en présence d'enfants - n'y voyez aucunes allusions malsaines - que d'adultes. ✖ elle en a un peu honte, mais il lui arrive de temps à autre de jouer à la poupée. ✖ marline prend des antidépresseurs et se rend chaque semaine chez un psychologue pour combattre son problème ✖ névrosée et lunatique, il lui arrive parfois de piquer des crises de colère et d'hystérie folle pour des broutilles ✖ elle a une peur bleue des chiens ✖ chante à tout va ✖ adore cuisiner, marline est la reine des fourneaux et aspire au métier de pizzaiolo ✖ achète des kinders surprises pour les cadeaux offerts à l'intérieur ✖ dort avec une peluche, un petit ourson qu'elle a appelé vinz ✖ la vérité sur le père noel l'a anéantit ✖ raffole des fraises ✖ se dévalorise excessivement et complexe sur sa taille, car elle se trouve trop grande (1m72) ✖ ne possédant pas de permis de conduire, elle ne se déplace qu'en vélo ✖ parle couramment espagnol ✖

❝ in my boat ❞

L’enfance. L’aube d’une vie, période humaine teintée de fantaisies et de folie. Son innocence ingénue qui la différencie face à l’atrocité et la cruauté adulte. Crédule et insouciante, elle existe naïve et ignore le monde cruel qui l’entoure. Inconsciemment impitoyable, elle incite à la mélancolie ou triture certains esprits pour ses souvenirs affligeants. Pourquoi l’Homme s’accable-t-il de normes et de préceptes affirmant qu’à une majorité donnée, certaines choses ne peuvent plus se faire ? Pourquoi s’enfoncer dans les abysses d’un système endurcissant nos cœurs et noircissant nos âmes flétris par l’absurdité de l’existence humaine ? Pourquoi grandir et s’enfler de tourments, quand l’enfance est un remède à tout les maux de l’humanité ? Qui n’a pas rêvé d’un système où la paix pourrait être scellé par deux infimes auriculaires entrelacés, rêvé d’un univers où la sincérité des sentiments n'est ni maquillé, ni masqué ? Je ne veux pas grandir. Je ne veux pas être une adulte. Je veux être une enfant, et pour toujours.

Une petite balle de tennis souillé de boue rebondit frénétiquement sur le sol carrelé de l’immense magasin. Marline rattrape promptement l’objet sphérique et méthodiquement, elle déplie sa main puis, il retombe. Avachie sur un fauteuil, elle se trouve derrière un comptoir où un vieil et gros ordinateur se tient ainsi qu’un pot de crayons soigneusement entreposé, juste à côté de quelques feuilles empilés. Le fracas de la balle contre le carrelage résonne entre les rayons déserts, où sont exposés un fatras de jouets pour enfants et un fouillis de peluches d’animaux. Le silence perdure et hante des lieux, qui se veulent animés, bercés de rires, de cris et de pleures d’enfants qui en agaceraient plus d’un. Ce chahut insupportable sonnait comme une douce symphonie enivrante aux oreilles de Marline. Mais ce jour-là était différent. Elle se fige et les vibrations et sons provoqués par la chute de la sphère, s’arrêtent. La jeune femme épie la salle d’un œil attentif. L’allure spectral que prend le magasin l’effraie. C’était une évidence, un fait qu’elle ne pouvait plus nier et qui s’imposait à elle. Une vérité, une fatalité qui lui était difficile à accepter : les jouets n’intéressaient plus les petits. De nos jours, il veulent mûrir plus rapidement qu’il ne le devraient et préfèrent les jeux vidéos aux objets authentiques.
Un jouet possède une âme, un passé, une histoire qui se transcendent à travers son apparence, parfois délabré mais terriblement tangible. Elle abrite des souvenirs puissants qu’un objet électronique, lui, n’offrira jamais à son maître.
Quelque peu attristée par la situation, Marline se lève machinalement, pose délicatement la balle à l’extrémité du comptoir et déambule dans le magasin, comme un loup affamé, à la recherche d‘un proie, qui ferait office de client. Rien à faire, même le directeur et les employés semblent s’être évanouis. Les allées ornées d’articles rappelant à l’enfance, qui s’entrecoupent et s’allient les unes aux autres donnent au lieu un air de carrefour aux songes, rêves d’une innocence qui semble s‘éloigner et fuir, à mesure que le temps avance et passe. L’horloge ne cesse de tourner et les adultes se pressent tellement qu’ils ne vivent même plus.
Les innombrables poupées, pimpantes et blondes comme le blé, disposées les unes sur les autres ; Marline les contemple, absente. Des bribes d’images incohérentes s’enchaînent à la suite et reviennent perpétuellement de façon cyclique. De sa main, elle en happe une, furtivement : vêtue d’un tablier rouge et de sabots bruns, la figurine, modèle d’une génération, porte un bambin. Le cheminement de ses traits et le sourire qu’elle aborde lui rappelle la présence d’une mère, dont elle n’a jamais choyé.
Une fosse béante se creuse, les plaies saignent, les cicatrices s’ouvrent, les parois de son âme s’effritent.
Marline chancèle, tangue de gauche à droite. Ses jambes vacillantes ne parviennent à se tenir droites. Sa peau cuivrée frétille et crépite d’amertume et de rancœur. Une drôle de mixture spumeuse et brûlante, saveurs alliant nostalgie et chagrin, s’écume au tréfonds de son essence.
Le paquet s’éclate contre le sol. Affolée, la brune plonge l’infime extrémité de son bras dans une poche de son uniforme jaune et bleu et en ressort un mince tube orange, qu’elle décapsule hâtivement. Elle déverse une quantité innombrable de cachets polychromes dans la paume de sa main, avant d’en ingurgiter la totalité. Marline ferme les yeux et inspire difficilement. Ses poumons s’emplissent, sa poitrine se gonflent, en même temps que le supplice destructeur qui s’accroit prestement dans son aveuglement.
On l’avait prévenu. Son psychologue lui avait suggéré de changer d’emploi et d’éviter toutes choses susceptibles d‘aggraver son cas. Seulement, elle n’en avait ni la force, ni l’envie. Cette douleur constante, elle l’appréciait car en retour, elle lui apportait un bien. Un bien précieux qui valait milles et unes souffrances endurées, puisqu’elle lui permettait un retour au pays imaginaire. Un renvoi au monde de l’enfance.

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PSEUDO/PRÉNOM ♡ appelez-moi bond ... james bond. AVATAR ♡ shay mitchell ÂGE ET SEXE ♡ 16 ans - ou presque - et girl power. COMMENTAIRES ♡ une petite pépite ce forum I love you