❝ FAMILY BUSINESS

NOM ET PRÉNOM(S) ♡ CAPLAN, Chiles. Nom de sa pure invention puisque sa véritable identité est Rowena Hopkins. La jeune femme a décidé de changer du tout au tout pour sa sécurité personnelle. ÂGE ♡ Vingt-ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE ♡ Née un 2 février 1991, à Philadelphie. NATIONALITÉ ♡ Américaine. STATUT ♡ Célibataire aux yeux de tous et surtout à ceux de son père, elle entretient néanmoins une relation secrète et passionnée avec un jeune homme qui n'est autre que le bras droit du Paternel. PROFESSION/ÉTUDES ♡ Depuis toujours fascinée par la danse, elle est élève dans une des écoles prestigieuses de Philadelphie. GROUPE ♡ Students. TRAITS DE CARACTÈRE ♡ Indépendante, douce, courageuse, paranoïaque, hyperactive, bavarde quand elle est à l'aise / muette comme une tombe dans le cas contraire, têtue, audacieuse, tolérante, impatiente, drôle, sportive, casse cou, pudique, sensible.

❝ the right profile ❞

Citation :: - Si elle ne parle jamais de sa famille, il y a une raison. Son père est un parrain de la Mafia à Philadelphie mais aussi connu sous le nom de "Le Boucher". Après avoir failli se faire enlever il y a quelques années, elle a décidé de changer d'identité mais continue d'avoir des relations avec son père. D'ailleurs, elle s'entend très bien avec ce dernier, bien qu'elle ne cautionne pas ce qu'il fait. Il lui permet de vivre convenablement en lui envoyant de l'argent tous les mois.
- Elle a une grande soeur (Nuccia Caplan) avec qui elle est très proche, malgré les désaccords concernant les affaires familiales.
- Elle a de temps en temps des nouvelles de sa mère par des lettres qu'elle lui envoie. Elle est parie alors que Chiles avait une dizaine d'années.
- Jusqu'à l'âge de dix-sept ans, Chiles a souffert d'une forme sévère de bégaiement. Après de nombreuses heures d'entrainement et après avoir découvert que le chant lui était bénéfique, elle a su maîtriser ce problème. Cependant il lui arrive de perdre le contrôle lorsqu'elle est stressée voire énervée.
- Elle fait tout pour vivre normalement mais il est difficile de faire abstraction des histoires de famille qui planent au dessus de sa tête, tout en sachant que des hommes de son père la surveille.
- Depuis plusieurs mois, elle entretient une liaison avec le bras droit de son père. Personne n'est au courant.
- C'est une danseuse très talentueuse, elle exerce cette activité depuis son plus jeune âge et étudie actuellement dans une des écoles prestigieuses de la ville. Malgré ses capacités, elle a dû mal à se concentrer et pourrait mettre en péril son avenir dans ce domaine.
- Plus jeune, encore insouciante, elle menaçait ses camarades de classe que son père les découperait en morceaux s'ils venaient l'embêter.
- Elle manie les armes blanches avec perfection, c'est un talent qu'elle n'exerce pas souvent.
- Elle ne laisse rien paraître, mais elle est effrayée par le monde extérieur depuis qu'on a tenté de la kidnapper. Elle est légèrement paranoïaque.

Spoiler:

HERBEATINGHEART

❝ to dance is to be out of yourself. larger, more beautiful, more powerful. This is power, it is glory on earth and it is yours for the taking. ❞

PHILADELPHIA, PENNSYLVANIA
AVRIL 2009 -

« Votre nom ? » Elle y était, le grand jour était enfin arrivé. Elle réalisait à peine ce qui lui arrivait, elle avait imaginé tant de scénarios pour cet instant que maintenant elle devait rendre la réalité encore plus intense, faire honneur à ce qu'elle avait eu tête jusqu'à présent. « Mademoiselle ? » Chiles releva la tête, elle ne s'était pas rendue compte qu'elle s'était perdue dans ses pensées, elle se reprit immédiatement. « Désolée, je-je-... » Elle soupira, le stresse lui faisait toujours de mauvais tour mais ce n'était pas le moment de se laisser aller. « Chiles Caplan. » La secrétaire lui sourit poliment, lui donna un badge à coller sur sa tenue et lui demanda d'aller patienter avec les autres. Chiles rejoignit les filles, elles étaient toutes là pour la même chose, elles étaient toutes des concurrentes. Elle ne commença pas à juger les performances de celles qui pensaient avant elle, elle savait que c'était la meilleure façon de stresser d'avantage et elle se sentait encore assez sûre d'elle qu'il n'était pas nécessaire de détruire cette confiance. Les minutes défilèrent si lentement que Chiles s'impatientait toujours un peu plus et avait hâte de montrer ce qu'elle avait dans le ventre. Parce qu'elle ne comptait pas baisser les bras face à la difficulté de la chose. C'était son avenir qui était en jeu, et on ne lui avait jamais appris à se satisfaire du minimum, on lui avait appris à se battre pour accomplir ses rêves. Elle ne remercierait jamais son père pour ça. Il n'était pas ce qu'on pouvait appeler un père modèle, ses activités étaient loin d'être louables mais en dehors de son boulot, il était un père aimant et près à tout pour sa fille. Au moins, il était toujours là pour elle et on ne pouvait pas en dire autant de sa mère. Cette dernière avait préféré partir loin d'ici, abandonnant Chiles. Finalement son tour arriva. « N°453, vous pouvez entrer. » Les mains moites, elle les secoua pour faire évacuer toutes les appréhensions et le stresse. Elle pénétra dans l'immense salle de danse, et découvrit une rangée de juges composée de professeurs et autres figures importantes du milieu. « Bonjour mademoiselle Caplan, pouvons-nous commencer ? » Chiles acquiesça d'un geste de la tête, et la musique débuta. C'était bien évidemment une musique de son choix, sur laquelle elle s'était entrainée durant de longues heures. Elle ne réalisait pas encore tout ce qui se passait à ce moment précis, c'était comme si elle se déconnectait de la réalité. Elle était concentrée, et enchainant les pas et les figures d'une danseuse gracieuse et qui savait ce qu'elle faisait. Son père lui disait toujours qu'elle semblait différente une fois qu'elle se mettait à danser. Qu'elle faisait preuve d'une assurance qu'elle ne laissait pas spécialement paraître en tant normal, qu'elle avait tout pour réussir. Mais Chiles, bien qu'un compliment reste appréciable, ne l'avait jamais pris en compte car il s'agissait de son père et c'était loin d'être objectif. Son numéro toucha à terme. Le buste courbée et la tête baissée comme si elle faisait une révérence, elle fixait le sol puis ses ballerines, elle se surprit à prier pour qu'ils la rappellent et lui disent qu'elle était prise. Elle jaugeait la réaction des juges en fonction de leur expression faciale mais bien évidemment, ils ne montraient, ils étaient tous impassibles comme si ce qu'elle venait de faire n'était pas d'un grand intérêt. Peut-être était-ce le cas... Peut-être que ce qu'elle venait de leur donner était une horreur. « Merci Chiles. » La concernée leur sourit et quitta la pièce. C'était donc terminé. Elle ne pouvait plus faire marche arrière, et l'attente allait être longue, très longue.

Deux semaines plus tard, Chiles était à son appartement à regarder La Belle et la Bête de Walt Disney. Cela faisait plusieurs jours qu'elle ne pensait qu'à une seule chose : l'école de danse. Elle se mettait parfois à fixer le téléphone, peut-être pensait-elle que de cette manière, il se mettrait à sonner... Ou bien, elle s'imaginait entendre la sonnerie alors qu'il y régnait un silence de mort. Elle avait l'impression de devenir barge. C'était limite si elle hurlait sur son père si jamais il osait l'appeler sur son fixe. Et puis il se mit à sonner. Elle ne réagit pas tout de suite, pensant d'abord à une de ses hallucinations sadiques mais elle comprit bien vite que ce n'était pas le cas cette fois. Elle se leva et se jeta presque sur le combinet, manquant de trébucher et de se vautrer sur le sol. « Allo ?! » répondit-elle sur un ton enjoué. « Mademoiselle Caplan ? C'est Madame Hayes de l'école de danse. Je vous appelle pour vous annoncer que vous avez réussi votre examen et que vous êtes prise. Vous ferez partie de nos élèves à la rentrée, félicitations. » Moment de silence. « Mademoiselle Caplan, vous êtes là ? » Moment de silence bis. Chiles n'était plus certaine si elle avait bien entendu ce qu'elle venait d'entendre ou si elle l'avait inventé. Elle se mit à sourire bêtement. « Je-je-je... (soupir) J'n'arrive à pas y croire. Merci beau-beau-beau-coup. » Son interlocutrice allait certainement la prendre pour une débile ou bien pour une fille vraiment très très émue – ce qui dans le fond était le cas, sinon son bégaiement n'aurait pas repris. Elle raccrocha et se laissa tomber sur le canapé, fixant avec un regard vide le poste de télévision qui jouait toujours ce dessin animé. C'était officiel maintenant, elle allait rejoindre l'une des plus prestigieuses écoles de danse. Il fallait qu'elle prévienne son père, mais elle savait qu'elle ne pouvait pas l'appeler comme elle souhaitait. Tant pis, elle avait besoin de partager ça avec quelqu'un.

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HERGRANGER

❝ it's funny how big of an impact you have on me. it's like when I see you, you don't even have to speak... all you can do is smile, and it can make my day, and then that's how I remember my reason for loving you. ❞

PHILADELPHIA, PENNSYLVANIA
JUIN 2011 -

Le bruit sourd d'une personne qui frappe à la porte à quatre heures du matin, c'est ce qui réveilla Chiles en sursaut. Qui pouvait bien faire un tel vacarme et à une heure pareil. Elle poussa un soupir d'agacement en voyant le 4:00 AM s'afficher sur son réveil. « J'arrive ! » dit-elle à haute voix dans l'espoir qu'on arrête de frapper comme un dingue et qu'on évite, par la même occasion, de casser sa porte. Méfiante, comme toujours, elle regarda d'abord à travers le judas. Cela lui suffit à ouvrir immédiatement la porte. « Gale ?! » Ce dernier se laissa presque tomber dans les bras de Chiles, qu'elle retint. Elle l'aida à rejoindre le canapé. Allumant la lumière du salon, elle put contempler les dégâts. Il avait le visage tuméfié et en sang, elle commença à paniquer. « Qu'est-ce qui t'es arrivé ? » Il ne répondit pas tout de suite, à en juger par l'état de sa bouche, ça ne devait pas être une tâche à agréable. Elle en profita pour récupérer dans la salle de bain de quoi stopper les saignements et soigner les plaies. « Rien, c'est juste une petite embrouille. » dit-il difficilement lorsqu'elle revint vers lui. Chiles leva les yeux au ciel. « Quel soulagement, j'imagine même pas ce qu'une grosse embrouille aurait donné. » ironisa amèrement la jeune femme. Doucement, elle tamponna un gant imbibé d'alcool contre le haut de son crane, où l'une des plaies importantes s'y trouvait. Il lâcha un juron et des plaintes. « Désolée. » Elle fit plus attention. « Tu étais seul ? » Il répondit en hochant un oui de la tête. « Tu vas me dire ce qui s'est vraiment passé ou je dois employer les grands moyens ? » Par 'grands moyens' elle sous-entendait les types d'interrogatoires que son père ou membres de son entourage utilisaient afin d'obtenir des informations et Gale savait très bien que ce n'était pas la manière tendre. Il ne m'était pas en doute les motivations de Chiles, elle avait l'air si fragile, un si petit bout de femme ne pourrait pas faire bien mal n'est-ce pas ? Que nenni, elle en était bien capable au contraire. « Je voulais passer te voir, je sais il est tard mais j'avais besoin de te parler. » Il se massa légèrement la mâchoire. « J'ai entendu des cris dans une ruelle, j'ai vu des gars qui agressait un autre mec. J'ai voulu intervenir et voilà comment ça s'est terminé. » Son geste était louable, stupide, mais c'était partie d'une bonne attention. « Ils ne parleront plus jamais. » finit-il par lâcher, stoppant le geste que Chiles répétait depuis une minute. Elle ne le regarda pas immédiatement, elle n'était pas certaine de vouloir saisir ce qu'il voulait dire par là, elle ne lui demanda jamais et il n'en parla pas non plus par la suite. Elle se terrait parfois dans l'ignorance, même si ce n'était que superficielle car elle savait très bien ce que cela voulait dire. Ainsi, elle vivait plus facilement la situation, elle ne voulait pas se rendre complice de quoique ce soit et Gale ne souhaitait pas lui infliger cela.
Elle resta à ses côtés jusqu'à ce qu'il s'endorme, elle avait dû prévenir son père afin qu'il ne s'inquiète pas. Il considérait Gale comme un fils, une personne de confiance et c'était bien pour cette raison qu'il était devenu son bras droit. Chiles le connaissait depuis qu'elle était enfant, ils avaient comme qui dirait grandit ensemble jusqu'au moment où leur amitié connaisse un tournant totalement différemment. Entretenant une relation secrète depuis maintenant presque quatre mois, elle ne s'imaginait pas l'annoncer à son père.

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HERGRANGER

❝ it seems that there is never enough time to do it right, but there is always time to fix it. ❞

BATON ROUGE, LOUISIANA
JUILLET 2011 -

Chiles avait pris l'habitude de quitter Philadelphie en période de vacances. C'était généralement un cadeau de son père, puisqu'à elle seule, elle ne pouvait pas toujours se le permettre. Cette année, elle allait se rendre en Louisiane, chez sa cousine pour passer tout le mois de juillet à profiter tout simplement de normalité et de sa jeunesse. C'était devenu très important à ses yeux depuis quelques années, mais elle savait que malgré tous ses efforts, elle ne pourrait jamais effacer l'histoire de sa famille. Dans la profondeur, elle n'avait pas une vie normale mais elle était prête à tout pour enjoliver les apparences. Ce n'était pas une marque de honte, oh non, elle n'avait pas honte de son père mais elle détestait être au centre de l'attention. Pendant longtemps, elle avait été considéré comme 'la fille de...' et ce n'était généralement pas de bonnes choses qui s'en suivaient. Son père était une figure connue dans le milieu du crime et des grands bandits.

Perdue au milieu de nulle part, elle était allongée depuis une heure dans le champ de blés qui se trouvait à une demi heure de marche de chez sa tante. Elle adorait cet endroit, car elle était presque certaine que personne ne pourrait venir la déranger. L'atmosphère qui se dégageait de Baton Rouge était totalement différente de celle de Philadelphie et c'était ce qui la rendait si agréable. Ce n'est que plus tard dans l'après-midi, qu'elle décida de quitter les lieux pour rentrer à la maison, sans ça, sa tante allait certainement s'inquiéter. Chiles avait convaincu son père qu'elle n'avait pas besoin de protection ici, qu'elle n'avait envie de voir ses gorilles la suivre même s'ils savaient être très discrets. Elle avait pourtant toujours cette sensation désagréable d'être observée, elle faisait de son mieux pour combattre sa petite paranoïa mais ce n'était pas tous les jours simples. L'idée d'être à ce soir et de passer son coup de film à Gale l'apaisa quelque peu. Ils restaient en contact depuis qu'elle avait quitté la ville, mais c'était toujours un peu compliqué. C'était malheureusement les inconvénients d'être avec quelqu'un en cachette. Elle soupira, rien ne serait facile.

Lorsqu'elle arriva à un carrefour, n'étant plus qu'à quelques minutes de la maison, elle remarqua qu'une voiture la suivait. Elle n'y avait pas fait attention jusque là. Elle sentit son cœur faire un raté, ce n'était peut-être rien après tout. Seuls les membres de sa famille empruntait ce chemin car il menait directement à la propriété, c'était peut-être des amis ou... peu importe. Elle se chassa les mauvaises idées de la tête et reprit une marche normale. La voiture finit par la doubler mais s'arrêta un peu plus loin, et Chiles l'imita. Elle regarda à droite comme à gauche, dans l'espoir de trouver une issue de secours si ça tournait au vinaigre. C'est une femme qui en sortit, elle était seule et brandissait ce qui semblait être une carte. Chiles eut envie de rire, tant sa réaction avait été ridicule. « Excusez-moi, vous habitez dans les environs ? Je crois que je me suis perdue. » annonça la jeune femme qui s'avançait vers Chiles. Cette dernière sourit poliment et fit quelques pas. « Je connais bien oui, où devez-vous vous rendre ? » L'inconnue lui indiqua le nom d'une entreprise qui – par chance – était connue de Chiles. Elle lui indiqua donc la route à prendre et après quelques banalités d'usage, elle continua sa route en direction de la maison. Jusqu'à ce que l'inconnue l'interpelle à nouveau, sur un tout autre ton. « Rowena Hopkins ? » Chiles se stoppa net, sans se retourner. Avait-elle bien entendu ? « Rowena? Je suis Abbie MacGuire. » Doucement, elle pivota et posa ses yeux sur la dite Abbie. Elle n'arborait plus son sourire amical, sans pour autant afficher une expression dure, elle était juste... sérieuse. « Et qui êtes-vous ? » Cette femme connaissait son véritable nom, comment était-ce possible à moins qu'elle soit une proche de son père ou bien, tout ce qui se trouvait à l'opposé. « Je suis agent du FBI, j'aurais besoin de te parler. » Son sang ne fit qu'un tour. Le FBI ? Qu'est-ce que le FBI lui voulait ? « Vous m'avez suivi jusqu'ici ? Je ne veux pas vous parler, je n'ai rien à vous dire. » pesta Chiles, elle avait toujours eu une dent contre l'autorité et étant proche de son père, cela se comprenait même s'ils ne faisaient que leur job. « Très bien, c'est ton droit mais je lâche difficilement l'affaire et nous avons besoin de toi. » dit-elle calmement en croisant les bras. « Dégagez d'ici. » Abbie haussa les épaules, et sortit une carte de sa poche. « C'est mon numéro, appelle-moi si tu changes d'avis. Tu n'auras pas le choix bien longtemps. » se moqua presque l'agent et retourna jusqu'à sa voiture lorsque Chiles s'empara de la carte. La voiture démarra et fit demi tour avant de disparaître au loin. L'agent n'avait pas même besoin de lui préciser que cela devait avoir affaire avec son père, lorsque ce genre de personnes s’immisçait dans sa vie, c'était toujours à cause de son père. Elle pouvait encore rêver pour vivre normalement.

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