I'M HERE TO LIVE OUT LOUD.

NOM ♡ Hodge, qu'elle porte avec fierté. Car même s'il ne s'agit pas d'un nom connu dans le monde d'entier, il représente une famille entière, une famille qu'elle aime plus que tout. PRÉNOM(S) ♡ Betsy, mais son véritable prénom est Elisabeth. Mais puisque tout le monde s'est attaché à son surnom, maintenant on ne l'appelle plus que Betsy et c'est ainsi qu'elle se présent. ÂGE ♡ Vingt-quatre ans. DATE ET LIEU DE NAISSANCE ♡ Ici. NATIONALITÉ ♡ Américaine. STATUT ♡ Célibataire, et pour longtemps. PROFESSION/ÉTUDES ♡ Plutôt active, la jeune femme est à la fois étudiante en médecine, serveuse dans un petit café et stagiaire à l'hôpital, section psychiatrie. GROUPE ♡ Students. TRAITS DE CARACTÈRE ♡ Sociable, souriante, aimable, polie, croyante, loyale, agréable, drôle, douce, sensible, têtue, indépendante, sincère, travailleuse, tendre, perfectionniste, naturelle, attachante, réservée, bavarde, intelligente, matûre, optimiste, téméraire, observatrice, susceptible, taquine (...)

❝ the right profile ❞

Citation :: Betsy est la fille d'un ouvrier et d'une institutrice. Elle a un grand frère, engagé dans l'armée (en Irak pour le moment) et un petit frère au lycée. Elle s'entend très bien avec sa famille. ϟ Elle est étudiante en médecine, mais à côté, elle travaille comme serveuse dans un café pour pouvoir payer ses études, son appartement et rembourser un emprunt. Elle n'est absolument pas dépensière. ϟ Elle est actuellement en stage à l'hôpital de Philadelphie, dans la section psychatrie. C'est d'ailleurs là qu'elle a rencontré Garrett (cf rencontre). ϟ Elle est croyante et va à la messe une fois pas mois. ϟ Respectueuse et tolérante, elle n'est pas du genre à juger, loin de là. ϟ Elle a perdue sa grande soeur lors du 11 septembre 2001, qui s'est déroulé sous ses yeux. Très touchée par ce décés, elle a fait une dépression pendant plusieurs mois. ϟ Elle parle très peu de cette période de sa vie, mais elle garde une photo de sa soeur dans un pendentif dont elle ne se sépare jamais. ϟ Elle fait encore des cauchemars de cet évènement. ϟ Betsy aime beaucoup les enfants. Elle rêve d'une famille nombreuse. ϟ Elle propose son aide dans une association pour les sans abris. ϟ Son rêve serait de partir pour le Darfour et proposer son aide dans un camp de réfugiés. ϟ Elle ne supporte pas l'injustice. ϟ Elle est écolo. Elle se déplace en vélo ou à pied. ϟ Elle s'attache très vite aux gens. Elle ne voit que le bon chez une personne. ϟ Elle a eut un seul et grand amour. Ce dernier lui a brisé le coeur pour partir avec sa meilleure amie. Elle est célibataire depuis, et n'a pas le temps pour une relation sérieuse de toute manière. ϟ Elle rêve d'un beau mariage. ϟ Betsy pratique l'équitation depuis toute petite. Elle a participé à des concours et aurait pût faire carrière dans le milieu equestre mais une mauvaise chute lui a stoppé l'envie. ϟ Elle mange (trop) sainement. ϟ Elle est très intelligente et possède un QI élevée. ϟ Elle souffrait de TOC (rangement et vérification) mais ils ont disparus du jour au lendemain. ϟ Elle est naturellement rousse, mais elle trouve que le blond la rend plus sérieuse. Chacun sa façon de penser. ϟ Elle a récupéré un chaton qui s'est perdu au pied de son immeuble, elle l'a nommé Luciole. ϟ

→ introducing palace players

PSEUDO/PRÉNOM ♡ Psychozee/Lora. AVATAR ♡ Emma Stone I love you

ÂGE ET SEXE ♡ 21, boobies (cassdedi pour mon bro' Max). COMMENTAIRES ♡ Oui, j'aime ce forum. Oui, il m'inspire des personnages. Oui, c'est une bonne chose !

❝ a heart of gold stopped beating, two shining eyes at rest. God broke our hearts to prove, he only takes the best. ❞

NEW YORK, NEW YORK
SEPTEMBRE 2001 -

Un seul détail peut tout bouleverser.
Elle s'était promis de lui en parler la veille, mais elle avait totalement oublié. Elle s'était levée tôt, dans l'espoir de visiter un maximum de choses avant son départ imminent. Ce n'était plus les vacances d'été, mais il y avait toujours autant de monde dans les rues de New York. Elle avait rejoint le Metropolitan Museum of Art, c'était un des endroits phares qu'elle avait toujours voulu voir. Depuis que sa sœur Jenna avait quitté le cocon familiale pour mener sa vie d'avocate dans la Big Apple, Betsy n'avait pas réellement eu la chance d'y venir faire un tour. C'était donc le moment ou jamais, alors qu'elle avait pu se permettre se petit voyage rapide depuis Philadelphie. C'était fascinant, cette ville offrait tellement de possibilité que c'était à en perdre la tête. Avant de quitter l'appartement de sa sœur, elle lui avait laissé un mot en lui signalant qu'elle l'attendrait devant le musée. Cette dernière avait pris quelques jours de congés, ce qui était exceptionnel car elle était une mordue du travail. Elle espérait donc que Jenna n'ait pas loupé son mot, mais pendant ce temps, Betsy profitait d'une ville déjà bien réveillée. Munie de son appareil photo, elle immortalisa chaque instants comme une vraie touriste, même si cela faisait maintenant dix jours qu'elle y était.

Betsy s'installa sur les marches, devant l'immense bâtiment qu'était le MET en attendant sagement sa sœur. C'est à ce même moment qu'elle reçut un appel de cette dernière. « Je vais avoir un peu de retard, je dois passer au bureau pour récupérer des dossiers. » Betsy eut pour réflexe de regarder sa montre. « Tu ne peux pas t'en occuper plus tard ? Tu vas m'obliger à feinter un intérêt tout particulier envers mon portable juste pour ne pas assumer le fait que je suis seule et sans défense... » Le rire si reconnaissable de sa sœur la fit sourire elle-même. « J'en ai pas pour longtemps Betsy, c'est tout à côté. » Betsy se résigna et raccrocha après un au revoir. C'était la parade la plus connue, vous savez lorsque vous attendez quelqu'un mais que vous ne voulez pas qu'on s'aperçoive que vous poirotez comme une abrutie, vous sortez votre téléphone portable et vous donnez l'air d'être très occupée. C'est aussi très pratique pour éloigner les opportunistes. Betsy utilisait beaucoup cette méthode, cela ne fonctionnait pas tout le temps mais assez souvent pour en être satisfaite.

Au final, la jeune femme finit par trouver le temps long et quitta les marches du MET pour se balader dans Manhattan. Tout semble s'arrêter, Betsy profite alors de ses dernières heures dans la ville qui ne dort jamais – et Dieu seul sait qu'elle porte bien son nom. N'ayant toujours pas des nouvelles de Jenna, elle décida de la rappeler mais tomba directement sur sa boîte vocale « Jenna, c'est Betsy, qu'est-ce que tu fiches ? Rapelle-moi ! ». Les pleurs peu discret d'une femme juste à ses côtés la fit sursauter. Ce n'est qu'à cet instant qu'elle remarqua l'agitation autour d'elle. Il était à peine neuf heures du matin passé, qu'est-ce qui pouvait rendre tout le monde aussi paniqué. Curieuse, elle s'approcha d'un homme qui semblait être désorienté. « Excusez-moi... Je peux savoir ce qui se passe ? » L'inconnu la regarda comme si elle venait d'une autre planète. « Le World Trade Center, des avions ont percuté les deux tours. » L'homme l'abandonna sans donner plus d'explications, laissant une Betsy confuse à son tour. Des avions ? World Trade Center ? Soudainement tremblante, elle reprit son téléphone et composa le numéro bis. « Vous êtes bien sur le répondeur de Jenna Hodge, je ne suis pas là pour le moment... ». Elle retenta sa chance au moins cinq fois avant de rejoindre le métro en direction du sud de l'île.

Elle ignorait ce qu'il se passait, mais elle avait le pressentiment que ce n'était pas bon du tout. Elle arrivait à intercepter les discussions des autres, ils parlaient tous de la même chose. Elle réessaya encore et encore de joindre sa sœur, sans aucune nouvelles et l'angoisse grandit davantage. Elle arriva sur les lieux en moins de temps qu'elle ne l'aurait cru et le spectacle qui s'offrait à elle était digne d'un film à catastrophe. Elle ne rêvait pas, des flammes sorties tout droit de l'enfer jaillissait des deux tours, l'une d'elle était le lieu de travail de Jenna. Mais elle ne voulait pas croire au pire, sans doute que sa sœur avait eu le temps de sortir, peut-être même qu'elle ne s'y trouvait plus lors de la première impact. Mais pourquoi ne répondait-elle pas à son téléphone ? Elle n'arrivait pas à détacher ses yeux des tours qui s'embrasaient, et elle ne prenait pas encore totalement conscience que des milliers de gens se trouvaient à l'intérieur, prisonniers. Elle finit par fouiller la foule, hurlant le prénom de sa sœur dans l'espoir que cette dernière lui tombe dessus, et là elle pourrait la serrer dans ses bras comme elle ne l'avait jamais fait auparavant. Lui dire à quel point elle avait eu peur de la perdre, mais plus elle avançait en direction des deux tours et plus son optimisme diminua. « Mademoiselle, reculez ! » Totalement perdue, elle détourna son regard de l'horreur et découvrit un jeune policier qui lui tenait le bras. « Reculez, ne restez pas là. » Elle tenta le tout pour le tout. « Ma sœur, il y a ma sœur qui travaille là-bas, est-ce qu'ils sont tous sortis ? » Elle s'efforça d'ignorer l'expression grave qu'il arborait. « Reculez. » se contenta-t-il de répéter, car lui-même ne savait pas quoi répondre. Betsy finit par obéir et s'écroula sur un banc ne loin de là. Le brouhaha, les hurlements, les pleurs, elle n'entendit plus rien à part les battements de son cœur. Ses mains étaient tremblantes, elle se refusait de pleurer car cela reviendrait à dire qu'elle perdait tout espoir de revoir Jenna. Si seulement elle n'avait pas oublié de lui dire la veille qu'elle voulait visiter le MET, elle serait ici, avec elle. Le temps s'écoula lentement... Lorsque les hurlements l'agressèrent de nouveau. Ses yeux se tournèrent automatiquement en direction des deux tours, alors qu'elle s'était forcée de regarder ailleurs tout en continuant de laisser des messages sur le téléphone de Jenna. Et l'horreur s'empara d'elle en voyant la tour sud s'effondrer juste devant ses yeux. Elle désira hurler, mais aucun son ne sortit de sa bouche. Elle eut à peine le réflexe de courir en voyant la fumée déferler dans la rue où elle se trouvait. Ce fut d'ailleurs un passant qui l'incita à reprendre ses esprits, mais ce n'était pas suffisant. La poussière, cette neige grisatre et marquée par la mort lui collait maintenant à la peau. Betsy resta tétanisée pendant d'interminables minutes avant de s'agiter dans tous les sens comme si elle était prise de folie. L'idée même que ce soit des cendres humaines – et entre autre, celles de sa sœur – qui s'accrochaient dans ses cheveux et sur l'ensemble de ses vêtements devint insupportable. C'est une femme, dans le même état qu'elle physiquement, qui l'aida à se calmer. Elle s'effondra, tombant dans les néants et oublia pendant un instant, la dure réalité.

Jenna avait perdu la vie comme des milliers de personnes ce jour là. Betsy n'a jamais surmonté ce drame, tombant dans la dépression et se rendant coupable de cette mort qu'elle ne pouvait - de toute manière – pas contrôler. Après de nombreuses visites chez un psychologue, elle finit par remonter la pente mais encore aujourd'hui, elle reste très marquée par cet événement et n'en parle jamais.

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delacouring

❝ be careful going in search of adventure - it's ridiculously easy to find. ❞

PHILADELPHIA, PENNSYLVANIA
AUGUST 2011 -

A la sortie de ses cours, Betsy avait prévu de faire un détour par l'appartement de Garrett en simple visite amicale. Elle ne l'avait pas vu de la semaine à cause de son emploi du temps chargé, autant personnel que professionnel, elle s'était donc dit que lui rendre visite lui ferait plaisir – à lui comme à elle. Pas même son stage à l'hôpital ne lui avait permis de le voir, pas cette fois du moins.
Elle quitta le bus en direction du quartier où habitait son ami, elle ne l'avait pas prévenu de sa visite et elle savait par avance que c'était une erreur. A même pas quelques petites minutes de chez lui, elle sortit tout de même son téléphone portable pour le tenir au courant. Il n'était pas nécessaire de l'angoisser pour rien, il était donc préférable de le prévenir que s'il recevait de la visite, c'était elle et non pas un agent du gouvernement venu pour l'exterminer. Garrett était une personne, disons, particulière et Betsy s'était prise d'affection pour lui, sincèrement et parfois elle se posait des questions sur ce que leur relation voulait réellement dire pour elle. Souvent consciente de se remettre bien souvent en question pour de si petites choses, elle avait décidé de ne pas commencer à envisager plus alors qu'il n'y avait aucune raison pour se le permettre. Il ne répondit pas au téléphone, elle lui laissa tout de même un message au cas où.
A la minute où elle atteignit l'immeuble de Garrett, une vieille dame en sortit et Betsy en profita pour s'y faufiler. Elle emprunta aussitôt les escaliers à l'instar de l'ascenseur, elle ne les supportait pas des masses. Heureusement pour elle, il n'habitait pas au dernier étage. En arrivant enfin de la porte, elle frappa trois coups mais à sa grande surprise, la porte s'ouvrit toute seule. Pour n'importe qui, cela aurait pu paraître normal, c'était bien connu que les américains n'étaient des plus vigilants lorsqu'il s'agissait de verrouiller leur porte. Mais venant de Garrett c'était improbable. Ses nombreuses serrures sur cette seule porte en était la preuve. « Garrett ? C'est Betsy. » Elle poussa davantage la porte mais la pièce était pratiquement plongée dans l'obscurité. Betsy décida néanmoins de pénétrer dans l'appartement, car elle restait persuadée qu'il n'avait pas pu quitter les lieux sans prendre la peine de bien vérifier une vingtaine de fois – voire plus – qu'il avait bien fermé. Il n'y avait pourtant aucune âme qui vive dans ces lieux. Elle resta calme, mais une bouffée d'inquiétude s'empara malgré tout d'elle au bout d'une poignée de secondes. Elle visita pratiquement toutes les pièces, en espérant le voir mais l'appartement était vide de présence à part la sienne. Elle revint dans le salon, et croisa les bras en fronçant les sourcils. Elle arborait cette expression de réflexion, elle se demandait où il avait bien pu passer. Elle entendit alors du bruit dans le couloir, quasiment à la porte de la porte d'entrée qu'elle n'avait pas refermé derrière elle. Alors, son premier réflexe fut de se réfugier dans la cuisine et de s'emparer d'une poêle. Elle fit de l'encadrement de la porte, donnant sur le salon, sa cachette. Et c'est à ce moment moment que le coup parti lorsqu'elle vit un pied dépasser et sentie la présence arriver sur elle. S'en suivit des plaintes et le bruit sourd de la poêle rencontrant le sol. Elle vit le corps recroquevillé de douleur allongé par terre, Betsy reconnu tout de suite la personne qu'elle avait prise pour un intrus : Garrett. « Oh mon dieu ! » Elle s'accroupit auprès de lui, mais il la rejeta tout d'abord. « C'est moi, c'est Betsy ! Je suis désolée ! » Elle était paniquée, il avait les mains en sang ; il fallait dire qu'elle n'y était pas allée de mains mortes... « Je l'savais que tu voudrais me tuer un jour. » Bien que la situation ne s'y prêtait pas, Betsy se mit à rire mais c'était nerveux. « Ta porte n'était pas fermée, j'ai cru que... enfin je ne sais pas ce que j'ai cru. Penche la tête en arrière, je vais arrêter les saignements. » Elle l'aida à se lever et à l'installer sur le canapé. Elle se précipita dans la salle de bain et embarqua tout ce dont elle avait besoin, puis revint après de Garrett. Elle venait de frapper violemment l'un de ses patients et amis, elle n'était plus très certaine si elle pouvait espérer autre chose avec lui après ça... « Attention, ça va faire mal. » Et il agrippa le canapé, s'attendant à une douleur insupportable sans doute.

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» → live together or die alone ❞