◮ nothing ever really ends, does it? (faye)

if you ever love me, you gonna let me go.
- LOS ANGELES : USA. ◄►

« Quelque chose te tracasse n'est-ce-pas? » demanda soudainement la jeune blonde en passant une mèche de ses cheveux bruns derrière l'une de ses oreilles. Perchée au-dessus d'elle, la fixant dans les yeux d'un air surpris, Faye ferma les yeux en songeant au coup de fil qu'elle avait reçu une heure plus tôt. Elle avait espérer que Frane ne remarque pas son malaise, mais c'était visiblement peine perdue. La belle ne la connaissait que trop bien et sentait que quelque chose n'allait pas. Ce qui n'invita pas pour autant Faye à s'expliquer la dessus. Elle n'avait pas l'intention de lui faire savoir qu'elle n'était pas réellement celle qu'elle prétendait être au risque de la perdre. C'était hors de question. « Non, tout va bien, ne t'en fais pas. » poursuivit-elle alors, tentant de faire disparaître son trouble en esquissant un sourire bien que le coeur n'y soit pas. Elle l'embrassa à nouveau en posant sa main droite sur sa cuisse, fiévreuse, pensant ainsi trouver le moyen d'échapper aux questions de sa petite-amie. Comment pouvait-elle lui dire que son père qui se trouvait à Philadelphie était malade alors qu'elle lui avait déjà fait sous-entendre que celui-ci était décéder des années plus tôt? Cela n'avait aucun sens. Elle préfèrait s'enfoncer dans ses propres mensonges que lui révéler sa véritable identité. Après tout, Faye se portait mieux sans sa famille, elle n'avait pas à subir la pression de leur célébrité. De plus, elle savait que les sentiments qu'éprouvait la blonde à son égard étaient tout à fait sincères et qu'ils ne cachaient pas une envie de profiter de son argent comme d'autres l'avait fait. Quelque part cela la rassurait, on pouvait l'aimer pour ce qu'elle était et non pas pour ce qu'elle représentait. Trop rares étaient les gens qui la voyait comme une personne et non pas comme une cagnotte. « Lysander, si tu crois que le sexe va me faire passer à autre chose tu te trompe. Parle moi, je veux savoir. » continua néanmoins son amie en la repoussant brusquement. Surprise, Faye se redressa pour lui faire face et s'accroupie sur le lit, interdite. Elle ne pensait pas que même si loin d'elle les Rosendale lui poserait encore problème. Ne laissant rien paraître de son agacement, la jeune femme se força à sourire et hocha négativement la tête en s'approchant de son interlocutrice. Celle-ci se contenta de soupirer et tenta de fuir Faye en se redressant. En vain. N'ayant aucunement l'intention d'être à nouveau repoussé, la brune l'attrapa par le bras et l'obligea à se rallongée avant de se mettre à califourchon sur elle, l'emprisonnant entre ses jambes. « Puisque je te dis que tout va bien. » lui assura t-elle une nouvelle fois en la regardant dans les yeux. Elle savait parfaitement user de son charme pour obtenir ce qu'elle voulait et si cela marchait généralement très bien sur Frane, il semblait que ce soit diffèrent aujourd'hui. La blonde se débattit et renversa Faye sur le côté afin d'échanger leurs positions. Lui souriant avec malice, Frane emprisonna les poignets de la jeune brune dans sa main gauche et vient déposer plusieurs baisers dans son cou, jusqu'à ce qu'elle la sente frémir sous ses caresses lascives. Faye s'apprêtait à l'embrasser au moment où l'audacieuse décida de couper court en lui disant : « Bien puisque c'est comme ça tu dormiras seule ce soir. » sur un ton sec. Faye regretta presque aussitôt de l'avoir mise en colère mais répondit à cette provocation par un rire sarcastique, laissant sa petite-amie s'éloigner à grands pas en feignant y être indifférente. La réaction qu'elle venait d'avoir lui prouvait au moins une chose : elle n'était pas assez respectueuse de sa vie privée, et Faye estimait qu'elle avait le droit de ne pas répondre à ses questions si elle les trouvaient trop impersonnelles, ce qui était le cas. Elles n'étaient pas mariées mais ensemble que depuis trois mois, elle avait tout à fait le droit de lui cacher des choses - du moins selon elle. Et Dieu seul savait à quel point elle lui cachait des choses.
Le lendemain matin, un mots trônait avec fierté sur la table de nuit de la chambre où avait dormi Frane. " Je suis partie ce matin. Pardonne moi. Je sais que tu me déteste depuis heir soir, c'est pas grave. Ce sera plus facile pour toi de m'oublier si tu me haïs. Lysander. " Le tout était écrit d'une écriture bancale qui faisait vaguement penser au lecteur que celui ayant écrit cela l'avait fait rapidement. Ce qui n'était pas faux. Aux premières lueurs du jour Faye avait plier bagage et s'était enfuie à Philadelphie pour retrouver sa famille - à contre coeur certes mais elle était partie.

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i have some good news for you.
- PHILADELPHIA : USA. ◄►

Trois jours s'était écoulés depuis l'arrivée de Faye à Philadelpie. Jusqu'à présent la jeune femme avait fermement tenue à rester éloigné de ses proches autant que possible, histoire de ne pas être envahie par une horde de journalistes dès qu'elle mettrait le nez dehors. Si cela semblait se passer plus ou moins bien, le patriarche n'avait guère accepté que sa fille ne soit pas présente à son chevet dès l'instant où elle était arrivée à Philadelphie. Le fait est que, Faye se doutait que quelque chose clochait et que la pseudo mauvaise santé - d'ordinaire de fer, de son père n'était qu'un prétexte comme un autre pour l'avoir à portée de mains. Après tout, Faye représentait bien malgré elle le dernier maillon de la chaîne Rosendalienne, elle se devait d'être présente pour l'anniversaire de mariage de ses parents. Elle n'y échapperait pas, quoiqu'elle puisse en dire. L'événement aurait lieu dans quelques mois et même si elle souhaitait quitter la ville plus que tout au monde, elle ne pouvait plus faire marche-arrière désormais. Plus rien ne semblait l'attendre à Los Angeles et c'était justement sur ça que se reposait ses parents, conscients que Faye se serait enfuie depuis des lustres si seulement elle avait eu le choix. Depuis plusieurs jours, la seule occupation de la jeune femme était de jouer à la Wii faute de pouvoir enquiquiner les autres étant donner qu'elle avait choisit de louer une chambre d'hôtel seule, cependant, le temps commençait à réellement lui paraître long. Elle aurait craqué bien avant si seulement elle n'avait pas eu un égo aussi gros qu'un immeuble. Rester enfermée était la seule solution qu'elle avait trouvé afin de manifester son mécontentement, certes puéril, mais efficace car elle avait pu passer ces trois jours très tranquillement sans avoir à subir la pression parentale. Hélas, il fallait bien qu'elle sorte un jour où l'autre, au moins pour se venger. Sa famille avait abusé d'elle sans vergogne, qu'à cela ne tienne, Faye avait prévu de leurs faire payer cet affront au centuple.
Elle tournait en ronds depuis une bonne demie-heure déjà, debout dans sa chambre trop luxueuse, faisant les cents pas en réfléchissant à un moyen de mettre son plan diabolique à exécution lorsque un coup à la porte attira son attention. Redressant la tête, elle se dirigea vers l'entrée d'un pas chaloupé, intriguée et surprise. En effet, Faye ne s'attendait absolument pas à recevoir de la visite, d'autant qu'elle avait prit le soin de signaler à la direction de l'hôtel qu'elle ne désirait pas être déranger. Visiblement l'information avait du passer dans l'oreille d'un sourd. Avant même d'ouvrir, Faye prit la décision de congédier poliment ou non son visiteur anonyme, signe qu'elle était plutôt de mauvaise humeur - ou bien d'humeur égale, selon les points de vus. Néanmoins, elle ne pu qu'être stupéfaite devant la mine joyeuse de son propre double qui lui tendit un bouquet de fleurs en hurlant : « Faye ! Comme je suis contente de te voir ! » Ce qui semblait ne pas être réciproque. Ahurie, la jeune brune laissa sa cadette pénétrer dans sa chambre sans rien trouver à dire, quoiqu'elle n'en fut pas spécialement ravie. « Moi aussi Aria. Tu ne peux pas savoir comment je suis super contente. » fit-elle pour la forme, usant d'un ton ironique qui lui collait à la peau. Faye leva les yeux au ciel en priant secrètement pour que sa soeur ne s'éternise pas trop, elle tenait à se tenir loin d'elle encore un peu, simplement pour lui faire comprendre qu'elle avait déniché la supercherie et qu'elle savait très bien que l'état de santé de leurs père n'était pas aussi grave qu'elle l'avait laisser croire. Elle lui en voulait beaucoup de lui mentir si effrontément alors qu'elle avait confiance en elle. Plus encore qu'à ses propres parents. « J'ai deux très bonne nouvelles à t'annoncer sœurette ! On commence par quoi ? La une ou la deux ? Allez choisi ! » continua Aria sans se préoccuper du ton amer de sa soeur, examinant la pièce du regard et sautillant dans tout les sens alors qu'un grand sourire vient fendre son visage. Voilà le genre de fantaisie auxquelles elle voulait justement échapper, trop irritée pour en supporter d'avantage. Elle du faire preuve d'une grande concentration pour ne pas perdre son sang-froid et mettre sa cadette dehors sans aucune autre forme de politesse. A passer pour la méchante autant justifier les accusations faites à son sujet. « Je n'ai pas envie de jouer aux devinettes Aria. Abrège. » siffla t-elle en s'asseyant sur le sofa trônant au milieu de la pièce. « Je suis enceinte ! C'est pour ça qu'on tas fait venir ! » lui annonça sa jumelle de but en blanc. La nouvelle lui fit l'effet d'une bombe si bien qu'elle en eu le souffle littéralement coupé. Comme si on venait de lui mettre un coups de pieds dans les côtes. Faye ne trouva pas la force de demander qu'elle était l'autre bonne nouvelle, se sentant t défaillir lentement. Tout devenait étrangement clair dans son esprit à présent, bien que la confusion la fasse douter de certaines certitudes. « Mais il n'y a pas que ça ! Papa t'a arrangé un mariage avec le fils d'un sénateur ! Tu le verrais, il est trop canon ! C'est pas génial ?! » Faye avait l'impression de vivre un vrai cauchemar, elle n'avait pas conscience que sa vie était sur le point de devenir un vrai enfer.

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Bienvenue
bonne continuation pour ta fiche

Jane Strangward a écrit:

Mashed, c'est à dire Aleu/Samaël et compagnie ? Bienvenue. (: