MY HEART KEEPS BEATING LIKE A HUMMER.

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NOM ♡ LINDLEY. PRÉNOM(S) ♡ ERNANIE, AIRIN. ÂGE ♡ TWENTY FIVE YO DATE ET LIEU DE NAISSANCE ♡ VINGT-CINQ SEPTEMBER, LONDON. NATIONALITÉ ♡ AMERICANO-ANGLAISE.. STATUT ♡ SINGLE FOR THE MOMENT. PROFESSION/ÉTUDES ♡ LUTHER'S BABY SITTER - NURSE. GROUPE ♡ WORKERS TRAITS DE CARACTÈRE ♡SOCIABLE - BORNÉE - HANDICAPÉE DES SENTIMENTS - JOUEUSE - AGRÉABLE- DÉBROUILLARDE.

❝ the right profile ❞

elle est accro au café. ☆ ne peux pas se passer de la musique. ☆ possède une grande collection de vinyles. ☆ aime faire du sport ☆ se pince souvent les lèvres lorsqu'elle est nerveuse. ☆ son problème a toujours été de dire ses sentiments, elle n'y arrive pas. ☆ elle est comme bloquée, peut être à cause de ses soucis passés. ☆ est assez débrouillarde, avec des choses simples, elle les rends meilleures. ☆ adore cuisiner. ☆ d'ailleurs elle connait la recette du tiramisu sur le bout des doigts étant son dessert favoris. ☆ ne recule jamais devant la difficulté. ☆ aime les jours de pluie ☆ adore sentir le soleil sur sa peau ☆ peut passer toute une nuit a danser sans s'arrêter. ☆ aime se prendre des cuites lorsqu'elle se sent pas bien. ☆ fait des cauchemars de tant à autre sur son père. ☆ aime les films d'horreur et rigole même devant certains. ☆ se passe souvent une main dans les cheveux. ☆ Ne fume pas. ☆ adore la glace au brownie. ☆ chante souvent sous la douche. ☆ ne mange que les M&M'S bleu.

Spoiler:

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❝ in my boat ❞

La sonnerie retentit. La jeune femme se précipita vers la porte de la maisonnée. Son week-end était réservé à sa famille et ces temps-ci son père était souvent absent, étant un homme de terrain. « Travis, Liam ? Que me vaut l'honneur de votre visite, mon père n'est pas avec vous ? » Les deux hommes avaient leur casquette non pas sur le tête mais dans les mains, comme si quelque chose c'était passé. Fronçant les sourcils, la jeune femme ne comprenait pas. « Ernanie, il y a quelques chose que l'on veut te dire, c'est assez difficile.. mais lors de l'intervention, tu sais cette fameuse intervention dont il t'avait parlé... » La jeune brune sentait les larmes lui piquer les yeux, elle avait compris tout de suite que son père ne reviendrait pas ce soir, qu'il ne reviendra pas tout court. Les mains sur le portant de la porte, ses doigts se crispèrent, comme si une violente douleur s'était emparée de son cœur, le cassant en mille morceau. Sa mère vint alors à sa rencontre et salua les deux jeunes hommes d'un sourire confiant, puis voyant le visage de sa fille, celui-ci se crispa. « Maman.. c'est papa il.. » Sa mère la prit dans ses bras tendis que des larmes coulèrent sur ses joues. Katie savait pertinemment que son mari ne faisait pas un métier sans risque mais là c'était la goutte qui faisait débordé le vase. « Nous sommes désolés kat, il a été tué par une balle perdue lors de l'intervention. » Acquiesçant de la tête, Katie les remercia d'être passés et referma la porte avec Ernanie dans les bras qui ne cessaient de pleurer bruyamment. Elle tentait de la calmer mais en vain. La jeune brune s'en voulait dès à présent de ne pas avoir passé assez de temps avec lui en ayant quitter le berceau familial. Et pourtant elle n'arriverait pas à croire que son père était mort, alors que son anniversaire était le lendemain. Il avait été appelé d'urgence et même s'il aimait sa famille, son boulot était primordial et ça, elle l'avait respecté car il faisait beaucoup d'effort pour être auprès d'elle quand rien n'allait. Mais là, on le lui avait enlevé, sa mère était anéantie elle aussi, mais elle montrait moins. Ernanie avait envie de tout casser, de crier, de vider toute l'eau de son corps, de dépérir. Elle voulait parler mais ces cordes vocales restèrent muettes, comme si elle ne voulait plus répondre. Lâchant l'étreinte de son père, elle se contenta de se diriger mollement vers le canapé et de s'y effondrer, se recroquevillant sur elle-même. Elle avait cesser de pleurer mais son criait de désespoir. Sa mère s'empressa de prendre le combiné et de pianoter sur les chiffres. « Travis, c'est moi, je veux que vous fassiez la peau au voyou qui l'a tué, compris ? » Les yeux plissés, remplis de colère, elle voulait que celui qui avait fait ça soit sous les barreaux. Elle rejoignit sa fille, caressant du bout des doigts sa chevelure, tentant de la rassurer. Dès aujourd’hui, elle détestait les anniversaire, surtout le sien, parce qu'il lui rappellera toujours ce triste événement, alors son vingt-cinquième anniversaire sera entre fille et il n'y aura pas de pyjama party. Non, cela se passera entre mère et fille. La douleur est toujours là, enfouie et ancrée à jamais dans son cœur. Le pire dans tout ça c'est qu'elle n'a même pas pu lui dire au revoir. Elle aura beaucoup de mal à s'en remettre et la route est longue, très longue.