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 #400 (Chiles loft) ♒ searching for the truth in your eyes

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Gale Johnson

Gale Johnson


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MessageSujet: #400 (Chiles loft) ♒ searching for the truth in your eyes   #400 (Chiles loft) ♒ searching for the truth in your eyes Icon_minitime1Dim 4 Sep - 9:06

Gale manœuvra pour se garer et sa nervosité se faisait ressentir par le biais de la brutalité de ses coups de volant. Depuis qu’il avait appris la nouvelle, son cœur tambourinait dans sa poitrine et il avait l’impression d’avoir les oreilles qui sifflaient. Il avait du mal à encaisser l’information. L’ingérer avait été encore plus ardu mais maintenant qu’elle avait fait son chemin dans sa tête, il ne cessait d’y penser. Ses réflexions le poussaient à envisager tous les scénarios possibles ainsi que les solutions qui y étaient attachées. Mais quel que que soit l’angle pris, la donne restait épineuse, dangereuse et il ne savait ni comment aborder le sujet ni comment le résoudre. Il coupa le moteur après avoir bousculé la voiture parquée derrière la sienne et il sortit avec souplesse, ne manquant pas d’aller évaluer les dégâts possibles. Mais les pare-chocs étaient intacts et c’était donc à nouveau focalisé sur Chiles et la conversation qu’ils s’apprêtaient à avoir qu’il verrouilla le véhicule et traversa la rue. Il leva les yeux pour observer l’étage où se trouvait le loft de Chiles mais il n’y avait aucun signe de vie. Pourtant il savait qu’elle devait être chez elle et si elle ne l’était pas, il ignorait s’il parviendrait à garder son sang-froid bien longtemps. Il avait les nerfs à vif, il était angoissé et il ne savait pas encore comment il réagirait en voyant le visage désarmé de la jeune fille. Il ne savait pas s’il lui en voulait ou si la tension qu’il ressentait était due à l’inquiétude mais il ne pouvait nier une pointe de rancune à l’idée qu’elle lui ait caché un élément d’une telle importance. Il avait fallu que Nuccia lui en touche deux mots pour qu’il apprenne que sa belle avait été approchée par un agent du FBI. Il ne fallait pas être Einstein pour savoir que cette rencontre rimait avec ennuis en perspective. Mais l’interrogation subsistait : pourquoi n’avait-elle pas empoigné son téléphone dès qu’elle avait été seule ? Pourquoi ne l’avait-elle pas prévenu ? Il aurait été furieux, certes, mais il l’aurait appris de sa propre bouche et il aurait été forcé de relativiser. À présent, s’il ne ressentait pas une réelle trahison, il y avait quelque chose de cet ordre et sa réaction n’en était que plus imprévisible. Il ne pouvait pas vraiment lui reprocher son silence, son hésitation à lui apprendre qu’un tel danger les guettait mais tout de même ! Il était à cran, les muscles tendus, la mâchoire serrée, il appréhendait ce face à face qui aurait dû être tout autre. Il aurait préféré la retrouver pour la serrer contre lui, caresser sa chevelure, respirer son parfum au lieu de quoi il ne pourrait pas la toucher tant qu’il ne saurait pas le fin mot de cette histoire. Il ne voulait pas que de telles choses se produisent entre lui et Chiles mais avec le train de vie qu’il menait, il pouvait difficilement espérer qu’elle serait à l’abri de ce genre de situation. Il n’avait pas mis longtemps à découvrir l’identité de l’agent qui l’avait contactée et son anxiété n’en avait été qu’aggravée. Incapable de savoir comment gérer une telle situation, il ne voyait pas d’autre solution que de confronter la concernée. Il grimpa les marches avec son aisance habituelle et ne parvint pas à mesurer la portée des trois coups qu’il abattit sur la porte du domicile de la jeune femme. Trois coups nerveux, un peu trop violents mais qui trahissaient une nervosité mal contenue. Il aurait préféré maitriser ses gestes car cela aurait laissé espérer une maitrise minimale du ton de sa voix, ce qui n'était pas gagné puisqu’il n’attendit pas vraiment qu’elle ouvre le battant pour entrer, poussant celui-ci pour pénétrer dans le loft. Il ne la salua pas, n’agrémenta son entrée d’aucun baiser léger sur ses lèvres. Au lieu de cela, il arpenta la pièce d’un bout à l’autre, comme s’il guettait le moindre mouchard, soudainement frappé de paranoïa aiguë avant de revenir vers la demoiselle, un feu brûlant dans ses iris enflammées, une colère mal dirigée qui semblait l’accabler elle alors que finalement, c’était lui qu’il blâmait dans toute cette histoire. « Tu comptais m’en parler ? » demanda-t-il à brûle-pourpoint, ne prenant même pas la peine de préciser de quoi il parlait. Elle devait certainement le savoir et si elle ne comprenait pas immédiatement, elle saisirait rapidement. Aussi guetta-t-il son visage en quête d’une réponse. Prise au dépourvue de la sorte, elle ne pourrait certainement pas cacher le fond de sa pensée et à ce moment précis, il avait précieusement besoin de savoir ce qu’il se tramait dans sa tête.
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Chiles Caplan
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MessageSujet: Re: #400 (Chiles loft) ♒ searching for the truth in your eyes   #400 (Chiles loft) ♒ searching for the truth in your eyes Icon_minitime1Lun 5 Sep - 8:32

Elle voulait se convaincre qu'elle pouvait gérer, mais en réalité, elle ne pouvait pas. Elle était angoissée, de plus en plus inquiète qu'elle ne considère pas la situation assez grave pour ne pas en tenir informé les personnes concernées. Elle avait longtemps accepté le terme de sacrifice dans son vocabulaire, mais elle s'était imposée des limites et voilà qu'une seule et unique personne tenait à ce qu'elle oublie ses principes pour les besoins d'une enquête fédérale. Elle voulait seulement la paix, vivre a vie normalement sans se soucier de choses telles que celles-ci. Chiles ne montrait rien, se contentant d'être concentrée sur la danse et rien d'autre. Mais la réalité la rattrapait à chaque fois, de plus en plus souvent ces derniers temps et elle n'était pas certaine de tenir encore longtemps. Elle revenait bien trop souvent avec des maux de crâne, elle avait du mal à s'endormir car ses questionnements monopolisaient trop son attention. Trop de questions, pas assez de réponses. Elle avait pris la décision de garder cette histoire pour elle, elle pouvait seulement en parler avec sa sœur Nuccia car elle aussi était visée. L'agent du FBI n'était pas prête de lâcher l'affaire, Chiles en prenait doucement conscience et c'était effrayant. Elle n'était pourtant pas encore prête à dévoiler ce début de problème à Gale, encore moins à son père. Mais la pression allait devenir bien trop importante pour ses frêles épaules, seulement elle était trop têtue pour s'entendre raison. Elle espérait que l'histoire se tasserait, personne n'avait réussi à mettre la main sur « Le Boucher » qu'est-ce qui pourrait bien changer cette fois-ci ? Chiles était effrayée de le savoir, et elle continuerait à refuser tout entretien avec l'agent, c'était impossible qu'elle fasse autrement. Elle ne pourrait jamais vivre avec l'idée de trahir son père, qui malgré toutes les horreurs qu'ils commettaient et qui ne regardaient que lui, restait un père présent et aimant. L'amour d'une fille pour son père, et surtout celui de Chiles pour le sien, ne connaissait aucune limite car jamais elle ne supporterait l'idée d'être responsable de ses peines. Il avait bien trop fait pour qu'elle soit heureuse, même si l'arrêter pouvait être synonyme de trouver enfin une vie normale, sans vivre dans la peur.

Elle craignait donc le jour où elle devrait prendre son courage à deux mains et annoncer la nouvelle à son père, qui toucherait aussi de près Gale. Elle se sentait mal à l'aise de lui mentir à chaque fois qu'ils se voyaient. L'idée de s'éloigner de lui, lui avait même traversé l'esprit mais elle se savait incapable de tenir. Un jour, elle se jurait de lui en parlait, et la seconde d'après, se persuada qu'elle avait encore un peu de temps devant elle. Mais le temps, elle n'en avait pas justement et il passait à grande vitesse. Si vite qu'elle ne s'attendit pas à ce qu'elle allait devoir affronter. Gale était passé la voir, sans même avoir été prévenu. Elle resta bête quelques secondes, un état qui s'accentua face au comportement étrange de son petit ami. Elle ne le voyait dans cet état là que lorsqu'il était contrarié, qu'il avait quelque chose sur le cœur qu'il s'apprêtait à dire et bien souvent, ce n'était pas bon signe. Elle n'eut pas de problème à comprendre et son sœur se serra tandis que la panique gagna peu à peu du terrain.  « Tu comptais m’en parler ? » Elle se mordit la lèvre inférieure, elle essayait de trouver les bons mots mais rien ne lui venait. Elle ignorait encore comment il était au courant, peut-être que son père aussi l'était... En ouvrant la bouche, elle espérait avec force de ne pas être handicapée par son bégaiement qui lui reprenait à chaque fois qu'elle se retrouvait dans une situation qu'elle ne pouvait pas contrôler. « C'est moi qu'elle est venue voir, je p-p-peux gérer ça toute seule. » Elle prit une profonde inspiration pour calmer les palpitations de son cœur qui s'emballaient. « Je suis désolée. Je sais que j'aurais dû t'en parler m-m-mais. » Elle marqua une pause, agacée. Elle passa ses mains dans ses cheveux, nerveuse avant de se rapprocher de Gale. « Elle n'aura rien de moi, et toi tu ne crains rien non plus. » finit-elle par souffler. Car c'était bien plus qu'une histoire impliquant son père, cela impliquait tout son business, son personnel et par conséquent, Gale aussi était impliqué. C'était deux raisons suffisantes pour Chiles de ne jamais les trahir, car elle aimait l'un autre que l'autre. « Comment es-tu au courant ? Tu devrais d'ailleurs faire plus attention quand tu viens me voir... je ne sais pas peut-être qu'elle me fait surveiller. Ils sont prêts à tout pour faire plonger mon père. »
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Gale Johnson

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MessageSujet: Re: #400 (Chiles loft) ♒ searching for the truth in your eyes   #400 (Chiles loft) ♒ searching for the truth in your eyes Icon_minitime1Sam 17 Sep - 2:11

Il n’aimait pas perdre son sang-froid. Il était d’ailleurs si rare que cela arrive. Rôdé aux tâches qui lui incombaient, il savait que son calme et son côté réfléchi pouvaient faire toute la différence. Un pas de travers et tout risquait de s’écrouler autour de lui. Alors il avait appris à maitriser ses nerfs, à dissimuler ses inquiétudes, à ne pas ciller quand le moment était périlleux. Un contrôle qui le maintenait en vie, il en avait parfaitement conscience, et qui faisait de lui un homme fiable, assuré, déterminé. Mais comme tout un chacun, il avait un point faible, un élément dans son existence qui régissait même ses réflexions. Quand Chiles pénétrait ses pensées, il était incapable de voir correctement, de réfléchir de manière sensée. Là aussi, il avait dû apprendre à la chasser de son esprit pour garantir leur sûreté à tous deux. Mais comme leur relation s’était approfondie, les facultés de Gale à faire abstraction de ses sentiments pour elle étaient allées en diminuant et maintenant, dans un moment comme celui-ci, il était incapable de faire preuve de calme, il n’arrivait pas à être posé. Mais à peine l’avait-il attaquée, comme s’il s’agissait d’une embuscade, que la culpabilité avait fait surface, poignardant son cœur alors qu’il la contemplait, cherchant la vérité tout en tentant d’enfouir la crainte indicible qui lui vrillait le corps. Elle n’avait rien demandé, elle n’avait pas à être dans l’œil de la tourmente et il le savait. Que n’aurait-il pas donné pour l’en écarter, pour la garder en sécurité ? Mais son mode de vie et le fait qu’elle soit la fille de son patron étaient indissociables. D’ailleurs, si elle était née ailleurs, dans une autre famille, jamais Gale ne l’aurait connue. Leurs chemins auraient suivi des cours différents et elle aurait été à l’abri des dangers dans lesquels il la mettait involontairement. Mais, alors, dans la même logique, jamais il n’aurait pu découvrir la jeune femme extraordinaire qu’elle était et ils seraient passés l’un à côté de l’autre sans jamais savoir ce qu’ils pouvaient représenter pour l’autre. Et cette perspective lui broyait le cœur autant que de savoir son existence instable et constamment en péril.
Le regard de Gale exprimait une fureur mal contenue, non pas dirigée vers Chiles mais vers lui-même – bien qu’il ressente cette cachotterie comme une trahison, n’avait-elle pas confiance en lui ? Depuis combien de temps lui dissimulait-elle cette information ? Comment avait-elle pu agir comme si de rien n’était quand ils s’étaient vus ? Mais plus encore : comment avait-il pu ne rien remarquer ? Lui qui se pensait sensible à la moindre des émotions de Chiles. Il avait été aveuglé par la confiance exagérée qu’il avait en lui-même. Il pensait sincèrement savoir tout gérer. Visiblement, il avait eu tort. Et la panique qu’il lut dans son regard, sa moue ennuyée, n’arrangèrent rien. Immobile au milieu de la pièce, il afficha sa contrariété. Les dents serrées, les sourcils haussés, il attendit une réponse qui tarda à venir. « C’est moi qu’elle est venue voir, je p-p-peux gérer ça toute seule. » Faux, se dit-il en constatant son bégaiement nerveux. Il détestait en être la cause mais ne pouvait rien faire pour y remédier à l’instant présent. Ils étaient en situation de crise et il aurait dû passer outre le bouleversement qu’il créait avec son entrée précipitée. Mais son sens du devoir reprenait légèrement le dessus. Il fallait qu’il règle cette situation avant que le père de Chiles n’apprenne la nouvelle. Une bouffée de haine le traversa en pensant à cet agent qui l’avait approchée. De quel droit mettait-elle en péril le fragile équilibre de la danseuse. Elle n’avait rien à voir avec les décisions paternelles. Mais elle se doutait qu’il s’agissait peut-être d’un moyen d’accès plus simple que de coincer les hommes de main de leur gros poisson. « Je suis désolée. Je sais que j’aurais dû t’en parler m-m-mais… » Il la dévisagea, la mine toujours fermée, décidé à la laisser aller au bout de ses explications avant de dire quoi que ce soit qu’il pourrait regretter. « Elle n’aura rien de moi, et toi tu ne crains rien non plus. » Pour toute réponse, Gale poussa un grognement accablé. « Comment es-tu au courant ? Tu devrais d’ailleurs faire plus attention quand tu viens me voir… Je ne sais pas, peut-être qu’elle me fait surveiller. Ils sont prêts à tout pour faire plonger mon père. » Elle n’avait pas tort, il n’avait pas été prudent mais c’était le cadet de ses soucis. « Peu importe comment je l’ai appris, c’est toi qui aurais dû venir m’en parler. C’est à moi de me charger de ce genre de situation. » Il se passa les mains dans les cheveux, en proie à un flot de pensées, toutes concentrées sur un seul objectif : prendre les choses en main et régler au plus vite ce problème. « Comment comptais-tu t’y prendre, hein ? Pour t’en débarrasser ? Ces gens-là ne se contentent pas d’un refus. Il ne suffit pas de les ignorer ! S’ils veulent que tu parles, ils trouveront un moyen d’obtenir ce qu’ils veulent, peu importe ta résolution ! » Il s’approcha d’elle, plaça ses paumes de part et d’autre du visage de sa petite amie. « C’est leur job, comme c’est le mien d’éviter ça. » Un bref silence marqua la pause avant qu’il reprenne, la voix légèrement rauque, peu habitué qu’il était à exprimer la réelle raison de son angoisse. « Je ne supporterais pas l’idée qu’ils te fassent du mal. »
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